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Luc Levannier (1923 - 2018)

Pionniers  du Judo en France.

 

 

Il marque le premier point français dans la première rencontre internationale disputée par notre pays. Le deuxième aussi avec son Hane-goshi (6 de hanche) qui lui permit d'être considéré comme l'un des meilleurs techniciens d'après-guerre. Levannier fut le premier à réussir en compétition des mouvements de hanche, le premier aussi à « sentir » le judo avant de l'exécuter. Elève de J. Beaujean, il a débuté en 1942 et succédé à son professeur comme directeur technique de la F.F.J.J., avec J. de Herdt et P. Roussel, avant le retour de M. Kawaishi. En 1954, il est parmi les judokas qui fondent l'Union Fédérale Française d'Amateurs de Judo Kodokan, pour étudier la méthode japonaise directe sous la direction de I. Abé. Levannier est resté « l'artiste » du judo, pour qui la compétition ne signifie rien si elle n'apporte pas, en plus, une amélioration au judoka qui la dispute. Reflet de la vie, le judo est pour lui une école physique et morale dans laquelle les méthodes sont plus importantes que les buts. Il est un des rares professeurs à avoir marqué autant ses élèves, à leur avoir communiqué sa foi dans un art qu'il place au-dessus de tout.

 

Toute une vie de recherches, d’études, de transpiration sur les tatamis ne peut finir sur ce constat. Le Judo est un art de combat et comme tel, on doit se battre pour faire apprécier la sémantique de notre appellation “judo” et nous devons nous donner les moyens pour acquérir nos principes. En conséquence, notre première étude comprend un retour aux sources pour définir nos origines, nos racines, et ainsi préciser nos acquis. En effet, celui qui refuse les leçons du passé est condamné, soit à dégénérer, soit à les redécouvrir. Mais quelle expérience, quelle leçon devons-nous tirer de notre passé ?

 

 

 

 Le travail qui vous est présenté est le fruit de recherches sur les origines des arts martiaux. Les richesses culturelles que contiennent les arts martiaux sont considérables. Les applications modernes, que nous proposons, sont adaptées à notre époque. La mission, dont nous nous sommes investis, est celle d’un éducateur et d’une équipe qui puisent, au sein de ces arts martiaux, les valeurs humanistes, et non seulement un ésultat sportif ou encore une démonstration spectaculaire.

 

1) Comparatif : arts martiax et sport

2) Meilleur emploi de l'énergie physique et mentale         

3) Du meilleur emploi des mots... et des images !               

4)  Du meilleur emploi des katas... la sémiotique !             

5) Judo sportif, une lutte habillée ?

6) Meilleur emploi des distincitons... nos grades

7) Meilleur emploi des valeurs... immatérielles

8) Meilleur emploi du principe "Yomi"... l'éveil

9) Meilleur emploi du principe "Ju"... la souplesse, céder

10) Meilleur emploi du principe "Ma-aï"... la distance

11) Meilleur emploi du principe "Kaeshi"... les réactions

12) Meilleur emploi de l'énergie "Kara"... le vide

13) Pour que nos mots ne deviennent pas nos maux...

14) Meilleur emploi de nos katas... la sémiotique

15) Meilleur emploi du Nage-no-kata

16) Meilleur emploi du Ju-no-kata

17) Meilleur emploi de nos comportements

18) Les raisons de la détérioration de la pratique du Randori

 

 Luc Levannier

pionnier du Judo en France, nous parle des principes judo

 

Les grands courants spirituels mondiaux :

Constat présent :

Les katas, sen, sen no sen, go no sen :

Des principes universels : 

Les 5 principes :

La souplesse : 

La distance :

Les réactions :

Le vide :